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LES POÉSIES DE PIERRE RIO GÉNÉREUSEMENT OFFERTE AU SITE SOLEILOUJDI. Merci beaucoup Pierre.
Mon ORIENTAL
Oujdi
… Je
suis né dans tes bras Oujda !
Au soleil de là-bas … Tout
petit déjà J’ai
ajusté à mon pas Cet
accent musical Ce
sarment natal Ce
pigment Oriental Qu’on
surnommait déjà Malhaba ! Ici
le ciel est gris Là-bas
il est bleu Mais
un oujdi Il
est toujours heureux Il
suffit de parler Pays Et
ça va mieux Je
suis un Oujdi nostalgique ! A
la manière De
l’entendre chanter On
voit bien que le soleil Fait
son entrer Toute
une vie entière Ne
suffira jamais A
lui rendre l’altière Racine
de son passé ! J’ai
écris cette gentille frénésie Pour
répondre à la bonté Qui
m’a été offerte par ces humbles amis,
qui ont fait une place Sur
leur site à mes poèmes … Mile
fois MERCI ! Le 02 06 2008 Rio pierre !
Maroc, A celui qui y est né …
Je
suis ton berceau Je
suis ton pays
Qui
a bercé ton cœur d’enfant
Toujours
et toujours Depuis
que tu es né J’ai
veillé ton sommeil Au
soleil d’ici Dans
la sérénité … Tu
n’as pas failli D’être
aimé de moi Je
suis l’âme sensible
L’amour
de ta vie Ta
raison d’exister En
mon magma Tu
seras toujours un Marocain Ta
racine est ici … Tes
rires d’adolescent Tes
cris de joie
N’auront
pas étaient vains Car
ton esprit est mon lien Ton
cœur d’enfant
Ancré
pour longtemps
Dans
mon Atlas Aux
siècles à venir Salam !
Fils bien-aimé … Le 26 10 2003 Rio pierre
Je suis un émigré … Je suis un émigré qui pleur Je suis un exilé qui meurt Je suis un déraciné du cœur Comme tous les incompris Qui ne savent plus où aller Ma vie est une oasis Au désert asséché Je suis ce mendiant qui passe Au regard néfaste Perdu dans la masse ! Je suis celui qui plus jamais Ne prendra le temps d’aimer Je suis cet oiseau blessé Qui ne peut plus voler Ma vie est une errance Sur les chemins de transhumance Partout ou le ciel est gris Je saigne et je suis Le frère des mal-aimés Un homme enchaîné Au passé tourmenté ! Dédié à nos pères nos mères Frères et sœurs Rapatriés ! Le 01 06 2008
Rio pierre
Maroc,
qu’on n’oublie pas …
J’ai
au cœur un rossignol Qui
chante et qui vole Aux
monts de l’Atlas
Mon
âme en est folle, Quel
cinéma … Quand
il tonne en si bémol Un
petit air d’Opéra Elle
réplique et batifole Faut
revoir çà … Je
m’interpose au dilemme
Évitant
le branle bas de combat On
m’envoie aux pâquerettes Et
n’y a pas que ça … J’aurais
aimé entendre je t’aime, Ma
raison de vivre c’est toi Ou
moi non plus ; c’est pareil Quel
pugilat … L’autre
matin au réveil Comme
les gens de là bas J’allais
pousser la chansonnette
Quel
Trafalgar … Ils
m’ont soufflé dans les narines Comme
on souffle un candélabre Soit
disant que je n’étais pas digne
A
mes origines … Qu’il
n’y avait pas que le baroque Pas
plus que la bossa nova Mais
les sanglots, les litanies du Maroc ! Ça
va comme çà …
Je
les ai fourrés dans ma musette ; Mais
qu’es qu’ils ont, ci l’oui las ! Je
vais leur montrer mes pâquerettes … Et
mon carnaval de Rio … Le 03 11 2003 Rio pierre
Mon
Maroc …
Ô
trésor soumis Au
temps
Tourmenté
de l’histoire,
Nul
ne sait Nul
ne peut prévoir La
tragédie La
déchirure … Oui !
Je reviens, Au
quartier de la Foncière
Au
quartier du marché central Qu’importe
si cela fut Ou Si
cela nu était Mais
je suis là, une heure Je
suis là, un jour Cinq
sur cinq, sur la fréquence Mosaïque Parce
que c’est là, Que
j’ai appris à marcher
Que
j‘ai bu de ton lait, Dans Ce
Cosmopolite Donnée
à l’homme De L’accoutumé
… Toujours
plus haut Toujours
plus vite Toi
mon Maroc bien-aimé Je
te dis Merci A L’encre
de ma vie ! Le 27 04 2005 Rio pierre
Méhariste. Au zénith dans le sudSous le ciel du Hoggar
La longue méharée
Passe les dunes
D’un
pas lancinant … Au
sablier du temps Sillonnent les vents
De
lumière chaude Sous
la voûte Des
chemins ancestraux … La
nuit tombée Tentes dépliées
Autour
du feu de joie On
chante on danse On
prie de sa foi <<
Dieu est Grand >> Au
rite du thé versé On raconte
Légende et odyssée
Empruntées
au temps Sacré de la vie … Plongés dans le sommeil
Épuisés mais heureux
D’avoir
préservé Le
grand mystère Des Touaregs
Le 23 01 99 Rio pierre
Larbi l’ami …
Oui, il était de ceux Qui se souciait Du moindre de vos ennuis, Qui vous remontait Le moral Quant-il n’y était pas, Larbi était cette oasis Vers lequel on se réfugie Qui vous désaltère Et vous tranquillise Des blessures de la vie ! Un brasier dans l’infini Messager de l’idyllique Qui dans la mouise Vous redonne la raison Un souffle de vie Qui vous fait rejaillir De l’oublie ! Sur l’Épitaphe De sa stèle virtuelle Je traduis ceci ; (Je vis donc je suis) Il était cet ami L’enfant de Taroudant ! Rio pierre
Larbi, de la providence …
Un ami, un frère, un père, En un seul être, Qui n’a pas connu Larbi de Taroudant A Casablanca : Moi J’ai eu la chance D’un tel bonheur Qui ne passe qu’une fois … S’il est donné Aux Hommes d’être cela Alors qu’ils soient Estimés des dieux Car la bonté est un geste si précieux Il suffit qu’elle passe Sous votre toit Pour être heureux Ceci je l’ai connu Au pays du Mal Haba … Ici-bas comme ailleurs Tout est éphémère Le pire et le meilleur Rien n’est absolu ! Rien que pour cela Si vous avez connu Larbi de Casablanca Alors dites le moi Car il doit y avoir Au fond de vous Un souvenir Qui ne s’effacera jamais ! A mon Ami et regretté Larbi ! Rio pierre
Devant moi une
porte bleue mer cloutée,
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